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Une pseudo-solution inacceptable : la loi sur le travail continue à empêcher la flexibilisation des horaires de travail dans le secteur des TIC

La modification prévue de l’ordonnance 2 relative à la loi sur le travail aurait dû permettre aux cadres et aux travailleurs qualifiés des métiers dits de la connaissance de travailler de manière plus flexible et d’organiser librement leurs horaires de travail. Toutefois, le projet actuellement en consultation passe complètement à côté de cet objectif : Il s’agit d’une pseudo-solution ne contribuant pas réellement à la flexibilisation du temps de travail.

Prise de position (uniquement en allemand)

Communiqué de presse

« L’éducation est non pas une préparation à la vie, l’éducation est la vie même. » 

– John Dewey

A l’heure de la transformation digitale de notre société, nos écoles doivent se réinventer. Plus que jamais, des environnements modernes qui stimulent créativité et échanges, qui contournent l’appréhension de l’échec et qui favorisent le meta-apprentissage, sont nécessaires pour équiper nos jeunes citoyen-ne-s avec les connaissances et compétences indispensables au 21ème siècle.

Des questions complexes se posent à ce sujet. Trouver des réponses nécessite de nouvelles approches et un travail interdisciplinaire qui va bien au-délà des ressources internes des écoles d’aujourd’hui. Bien que difficiles, ces défis représentent en même temps une opportunité pour notre société, en rapprochant l’éducation non seulement du progrès technologique, mais en le connectant autant à son essence même: un processus inspirant d’apprentissage pour la vie, pour nous tous.

Encourager des modèles d’éducation ouverts et participatifs

Du fait de la révolution digitale, l’école du futur se doit d’être une structure ouverte, collaborative et participative, dans le respect de la sécurité et de la confidentialité, pour pouvoir intégrer des innovations pédagogiques de manière progressive, autonome et agile.

Pour accélérer la transformation positive de l’école dans un monde digital, de nouvelles stratégies et tactiques sont nécessaires pour soutenir les enseignant-e-s dans leur rôle clé d’acteurs du changement. Plutôt que de leur mettre à disposition des outils informatiques et de leur demander de les maîtriser, il s’agit de leur permettre de co-créer et de faciliter l’accès à une expertise digitale qui puisse compléter, sur des bases pédagogiques solides, les besoins spécifiques dans la salle de classe et s’ajouter au systèmes déjà existants, propres à l’école. 

Créer des écosystèmes pour faciliter l’innovation dans l’éducation

Tels que les CEOs dans des entreprises, les enseignant-e-s du 21ème siècle se doivent être non seulement bien formés, mais aussi inspirés, entourés et conseillés par des équipes d’experts avec des informations pertinentes, correctes et fiables. Pouvoir exceller dans un des plus importants métiers de notre société demandera, à part des formations sur mesure, aussi une reconnaissance publique plus importante de leur travail.

Une transformation positive de l’école au 21ème siècle peut être accélérée au travers de collaborations en écosystèmes comprenant des éducateurs, des experts, des entrepreneurs et des décideurs, sur lesquels les enseignant-e-s peuvent s’appuyer pour innover dans la salle de classe.

La Suisse comme centre d’innovation mondiale en éducation

Avec une communauté croissante d’innovateurs en éducation, en s’appuyant sur ses institutions technologiques et pédagogiques de premier rang, la Suisse occupe une position unique. Cela devrait lui permettre de devenir un centre mondial de l’innovation en matière d’éducation, non seulement dans l’enseignement supérieur, mais aussi avec la petite enfance, ainsi que dans l’enseignement primaire et secondaire.

L’initiative Spotlight Suisse – Transformation Digitale à l ‘École* qui a démarré cette année, adhère précisément à ces objectifs. D’un côté il s’agit de compiler et de soutenir les bonnes pratiques émergeantes proposées par des enseignant-e-s qui s’engagent dans la transformation de l’école dans l’age numérique, de l’autre le but est de partager des idées réalisables avec le publique et la communauté d’éducateurs, locale et internationale.

* Spotlight Suisse – Transformation Digitale à l’Ecole est une initiative de We Are Play Lab Foundation, HundrED, Gebert Rüf Stiftung, Jacobs Foundation, Stiftung Mercator Schweiz, Beisheim Stiftung, digitalswitzerland next generation et Pädagogische Hochschule Zürich. Les premiers 10 projets Spotlight Suisse vont être présentés au public le 30 octobre 2019, à l’occasion de l’évènement exclusif pour les éducateurs Campus Seminar.

Depuis cent ans, l’outillage aéronautique se limite en grande partie aux outils manuels utilisés par les mécaniciens pour entretenir et réparer les appareils. En parlant d’outils, nous imaginons volontiers des tournevis ou clés à molette disposés dans une boîte à outils rouge. Bien que ces outils jouent toujours un rôle crucial dans le travail quotidien d’un mécanicien, ils sont aujourd’hui complétés par des outils numériques – toute une série d’applications logicielles qui fournissent au mécanicien des informations techniques et lui offrent des possibilités de communication. Aujourd’hui, les outils physiques et numériques sont des outils essentiels à la maintenance aéronautique.

Notre équipe, l’Application Management, fait partie du département technique de SWISS. Nous assurons le support et la maintenance des différentes solutions numériques liées à la maintenance de nos avions. Nous travaillons en étroite collaboration avec les utilisateurs finaux tels que les mécaniciens afin de comprendre leurs besoins et leur fournir une assistance sur place. Toutes nos solutions sont développées en externe. De plus, nous collaborons étroitement avec nos fournisseurs pour détecter d’éventuelles erreurs ou développer de nouvelles idées sur la base des retours de nos utilisateurs et des derniers développements technologiques. Nous coordonnons et réalisons en outre des mises à niveau de systèmes et mettons en place de nouvelles solutions numériques.

Notre application centrale s’appelle AMOS – une suite logicielle qui couvre plusieurs domaines de la maintenance aéronautique, tels que la construction, la gestion du matériel, la logistique et la planification. Nous résolvons les problèmes techniques, gérons les droits d’accès de nos utilisateurs et rédigeons les spécifications fonctionnelles, p.ex. pour les nouveaux développements. Par ailleurs, nous sommes en règle générale responsables de la haute disponibilité du système et de la qualité des données. Si AMOS ne devait pas être disponible plusieurs heures, cela pourrait rapidement engendrer des retards ou même des annulations de vols.

Moins de papier et moins de poids

Nous sommes aussi responsables d’une autre application : CROSSMOS – un journal de bord électronique installé dans chaque avion SWISS. En 2015, tous les appareils SWISS étaient encore équipés d’un journal de bord traditionnel dans lequel les équipages et les mécaniciens consignaient les problèmes techniques au stylo. Des copies carbone étaient remises en mains propres aux divers départements afin que toutes les personnes intéressées disposent des informations requises. Tout cela a changé en 2016 lorsque les journaux de bord traditionnels ont été remplacés par une solution numérique – deux tablettes (une dans le cockpit et une dans la cabine) équipées de CROSSMOS, une application logicielle qui numérise le journal de bord technique. Nous travaillons actuellement à l’introduction de la prochaine génération de journaux de bord électroniques qui comprend plus de 400 nouvelles tablettes plus rapides, ainsi que diverses améliorations logicielles, telles que des visualisations plus détaillées de l’agencement de la cabine.

Du microfilm à la tablette

Auparavant, les manuels de maintenance des avions étaient uniquement disponibles au format papier et contenaient des milliers de pages pour un seul type d’avion. Les microfilms constituaient déjà une évolution, mais la possibilité de consulter les instructions sur un PC a permis d’améliorer nettement l’efficacité. À l’origine, cette opération nécessitait des CD-ROM, mais il existe aujourd’hui des solutions qui permettent au mécanicien aéronautique de consulter les manuels de maintenance en ligne sur son ordinateur portable. Cette année, nous introduisons une nouvelle solution spécialement optimisée pour l’affichage des instructions de maintenance sur tablette. Les mécaniciens peuvent ainsi accéder plus rapidement et plus intuitivement aux manuels et tableaux de maintenance.

Notre équipe est responsable du fonctionnement et de la mise à jour constante des tablettes. Celles-ci sont contrôlées à distance à l’aide d’un logiciel de gestion des périphériques. Nous aidons aussi régulièrement les mécaniciens à identifier et résoudre les problèmes lorsqu’ils travaillent sur un avion.

Environ 500 mécaniciens aéronautiques sont employés à l’aéroport de ZRH, la plaque tournante principale de SWISS. Ils s’occupent de la maintenance et de la réparation de la flotte. En 2017, nous avons introduit GroundStar, un outil d’affectation des ressources qui permet à une personne de répartir optimalement les tâches de maintenance entre les mécaniciens en service, en tenant compte de leur qualification, de leur disponibilité et du site d’intervention. Chaque mécanicien est équipé d’un smartphone et reçoit ainsi des informations sur les tâches à effectuer sur chaque avion.

Le potentiel de la numérisation dans la maintenance aéronautique

Les outils numériques sont déjà utilisés dans de nombreux domaines du département technique de SWISS, mais nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements du processus de numérisation. Notre premier objectif est de totalement dématérialiser nos processus de maintenance. Cette démarche s’inscrit non seulement dans une optique de durabilité, mais a également pour but d’améliorer la qualité globale des données et d’augmenter la rapidité de transmission des informations. Les processus zéro papier constituent par ailleurs la base de la mise en œuvre de nouvelles technologies telles que la réalité augmentée et l’intelligence artificielle. Nous nous réjouissons d’ores et déjà de nous lancer dans cette nouvelle aventure.

Swiss – Pourquoi nous participons – #SwissDigitalDay

Le piratage d’entreprises, Ivan Bütler en a fait son métier. Déguisé en technicien d’imprimante ou avec l’e-mail d’un ami d’école, jusqu’à aujourd’hui il a pénétré partout. Lors de la Journée du digital 2019, il effectuera des attaques en direct à la gare centrale de Zurich. Vous apprendrez ici tout sur le programme et bien d’autres choses.

Qui êtes-vous?

Je suis Ivan Bütler, fondateur et l’un des gérants de Compass Security. Nous recherchons pour des exploitants les points faibles de leurs sites web, dans l’e-banking, dans les systèmes de négoce, les systèmes de vote, l’accès à distance, Android, Mac et iPhone. Nous sommes pour ainsi dire les «bons hackeurs». J’ai créé l’entreprise avec mon collègue Walter Sprenger. Nous avons commencé tout petit et avons très vite grandi. Nous avons aujourd’hui des filiales à Berne, Zurich, Berlin et, depuis décembre dernier, à Toronto.

Pourquoi pirate-t-on?

Il existe plusieurs motifs pour les hackeurs qui peuvent être répartis en plusieurs catégories. Personnellement, j’aime bien la subdivision suivante en quatre groupes.

Si vous vivez vous-même ces opérations, avez-vous encore confiance dans Internet?

Puis-je répondre par une question en retour? Vous déplacez-vous en voiture? Et vous savez qu’il y a une ceinture de sécurité, des airbags, etc. en raison du risque d’accident? Vous continuez de conduire malgré tout? C’est exactement la même chose pour moi et Internet. Je connais les dangers et je sais que, malgré toutes les mesures de prévention, on ne peut pas être en sécurité. Pourtant, je l’utilise en raison des nombreux avantages qu’il recèle.

Avez-vous déjà échoué dans un mandat?

En fait, je ne devrais pas le dire, mais jusqu’à présent il n’y a pratiquement aucune entreprise que nous n’avons pas réussi à attaquer. Le problème, c’est toujours l’humain: il suffit qu’un seul collaborateur sur cent ne fasse pas bien attention pour qu’on entre dans le système. Même si les collaborateurs sont prévenus et prudents.

Par exemple, nous avons eu un cas où nous devions pirater une entreprise et une personne a volontairement servi de cobaye. Nous avons alors cherché cette personne sur Google et avons trouvé qu’elle était inscrite à un site permettant de retrouver d’anciens camarades de classe. Au nom d’un ancien camarade de classe, nous avons créé un compte Gmail et lui avons écrit: «Bonjour, je suis en train d’organiser une rencontre de classe, regarde, j’ai déjà saisi les adresses que je connaissais dans le fichier Excel ci-joint. Pourrais-tu compléter cette liste?» A peine la personne a-t-elle ouvert l’annexe qu’un cheval de Troie avait contaminé son ordinateur.

Ivan Bütler à la Journée du digital

Ivan Bütler effectuera des attaques en direct lors de la Journée du digital du 3 septembre à la gare centrale de Zurich. Dans plusieurs cas, il montre comme il est facile d’accéder à des données tierces et donne des conseils utiles. Si vous ne pouvez pas participer, vous pouvez voir en livestream et poser des questions.

Helvetia Assurances – Pourquoi nous participons – #SwissDigitalDay