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#herHACK – female-led hackathon

Lors de son événement de session traditionnel, l’intergroupe parlementaire s’est penché sur un thème de grande actualité et de première importance : la cybersécurité. Le conseiller national Franz Grüter, membre de l’équipe de base d’ePower, a souhaité la bienvenue aux représentant-e-s de haut niveau du monde politique, économique et académique. Le public, tous partis confondus, était unanime : la cybersécurité est le mot d’ordre du moment.

Federal Councillor Ueli Maurer

C’est le conseiller fédéral Ueli Maurer qui a ouvert la soirée. Le chef du Département fédéral des finances n’a laissé aucun doute sur l’importance du sujet : la cybermenace est l’un des quatre principaux risques pour la Suisse. Selon lui, la Suisse est en principe sur la bonne voie et a même le potentiel, grâce à ses excellentes hautes écoles et à son économie innovante, de devenir l’un des pays leaders dans le domaine de la cybersécurité. Il s’agit de viser le titre de leader mondial. Mais pour passer du milieu à la tête du classement, il est nécessaire d’améliorer encore la mise en réseau. Il a donc plaidé pour une collaboration renforcée entre tous les acteurs. Les silos doivent être brisés – entre les unités administratives, mais aussi entre les institutions étatiques, économiques et académiques. Ainsi, l’administration fédérale est en train de réévaluer ses structures et envisage également la création d’un office fédéral ou d’un secrétariat d’Etat à la cybersécurité, a expliqué le conseiller fédéral Maurer. La Confédération regroupe déjà ses compétences au sein du Centre national pour la cybersécurité ou de l’Institut national de test pour la cybersécurité et offre ainsi au monde de l’économie un transfert de connaissances. Il s’agit de rassembler toute l’expertise pour renforcer la cyber-résilience de la Suisse et viser un rôle de leader.

Intervention de Florian Schütz, délégué de la Confédération à la cybersécurité

La cybersécurité est un facteur de succès commercial, a souligné Florian Schütz, délégué de la Confédération à la cybersécurité. Dans son travail quotidien, il soutient les entreprises dans leur cyberdéfense de manière à ce qu’elles ne soient pas trop limitées et puissent se développer à long terme. Mais M. Schütz a également plaidé pour une meilleure considération des cyberrisques par les directions d’entreprise. La protection contre les cyberrisques est une tâche permanente. Malheureusement, il constate encore trop souvent que les entreprises réagissent trop tard ou ne sont tout simplement pas assez préparées. Chaque organisation doit faire ses devoirs et veiller à sa protection. Le rôle de la Confédération est subsidiaire. Dans le débat sur la cybersécurité, il s’agit toutefois de ne pas oublier les nombreuses opportunités qu’offre la numérisation.

Table ronde (d.g.a.d.): Dr. Thomas Rothacher (armasuisse), Dr. Alina Matyukhina (Siemens), Raphael Reischuk, modérateur (digitalswitzerland), Thomas Holderegger (UBS) et Florian Schütz (délégué de la Confédération à la cybersécurité).

Dr. Raphael Reischuk, Vizepräsident des Cybersecurity Komitees von digitalswitzerland, begrüsste als Moderator der Raphael Reischuk, vice-président du comité cybersécurité de digitalswitzerland, a accueilli pour une table ronde les invités Thomas Holderegger, Global Head of Security IT chez UBS et Dr. Alina Matyukhina, Cybersecurity Manager chez Siemens. Ces expert-e-s ont expliqué au public comment ils assurent chaque jour la protection des deux entreprises mondiales contre les cyberrisques. Ils étaient également d’accord sur le fait que des spécialistes bien formés sont une pièce importante du puzzle pour une protection solide. Les entreprises et les autorités sont à la recherche des meilleures personnes dans le monde entier. Dr. Thomas Rothacher, directeur adjoint de l’armement et responsable du domaine de compétences sciences et technologies d’armasuisse, a fait remarquer que dans les domaines très sensibles, un système en réseau peut être plus vulnérable aux attaques. Il a ainsi complété les réflexions des orateurs précédents, qui ont plaidé pour une mise en réseau renforcée, et a montré la complexité du débat sur la sécurité. Florian Schütz a complété la table ronde en évoquant les débats politiques actuels, comme la consultation en cours sur l’obligation d’annoncer les cyber-incidents pour les exploitants d’infrastructures critiques.

Cordiales salutations,
Andreas Hugi, Secrétariat ePower

Berne, le 26. janvier 2022 – De nombreuses entreprises suisses sont de nouveau désespérément à la recherche de main-d’œuvre qualifiée. Une modification ciblée de la loi fédérale sur les étrangers et l’intégration doit contribuer à ce que les étrangers diplômés de hautes écoles suisses puissent, à l’avenir, être engagés plus facilement dans les domaines qui connaissent une pénurie avérée de main-d’œuvre qualifiée. Cette décision a été rendue possible par une motion du Conseiller national PLR et vice-président de digitalswitzerland Marcel Dobler.

Des enquêtes récentes montrent que la pénurie de main-d’œuvre qualifiée s’accentue à nouveau en Suisse. Des disciplines bien connues telles que l’ingénierie, la médecine humaine, la pharmacie, la technique ou encore l’informatique sont particulièrement touchées [1]. La pénurie aiguë et croissante de main-d’œuvre qualifiée est une réalité avérée depuis des années dans le champ professionnel des TIC [2]. En plus des efforts importants déployés en matière de formation initiale et continue, une modification ciblée de la loi fédérale sur les étrangers et l’intégration (LEI) doit désormais contribuer à atténuer le problème. 

À l’avenir, les diplômés de hautes écoles provenant de pays tiers et formés en Suisse dans les domaines qui souffrent d’une pénurie de spécialistes doivent pouvoir rester sur le territoire sans formalités excessives. Ces derniers ne seront plus soumis aux contingents: une mesure importante pour les cantons économiquement forts, dont les contingents sont en général rapidement épuisés [3]. Si cette demande émane de l’économie numérique suisse depuis des années, le Conseiller national PLR Marcel Dobler avait déjà réclamé des ajustements réglementaires par le biais d’une motion en 2017. Pour Marcel Dobler, une chose est sûre: «Si nous formons en Suisse des spécialistes à grands frais, ils doivent ensuite pouvoir travailler ici. Grâce à leurs études, ils sont bien intégrés et sont immédiatement disponibles comme professionnels recherchés par les entreprises.» Cette motion doit désormais être mise en œuvre par une modification de l’art. 30 de la LEI, soumise en consultation jusqu’au 10 février. 

Stefan Metzer, Managing Director de digitalswitzerland, salue cette proposition et demande sa mise en œuvre rapide à l’échelon de l’ordonnance et dans la pratique. Lui-même a déjà dû renoncer à certaines embauches: «Il y a quelques années, nous voulions engager un diplômé hautement qualifié de l’université de Saint-Gall. Le processus n’a malheureusement pas pu aboutir pour des raisons administratives. Il travaille désormais en Allemagne et les chances qu’il retrouve un jour le chemin de la Suisse sont faibles.» Cette situation serait particulièrement préoccupante dans les professions innovantes qui souffrent d’un manque de main-d’œuvre qualifiée. La Suisse investit dans la formation sans que le marché du travail suisse puisse en tirer le meilleur parti. En outre, nombre de jeunes talents mènent déjà des projets innovants pendant leurs études dans des start-up. C’est exactement le type d’innovation dont la Suisse a besoin.

Consultation sur la LEI: Prise de position complète de digitalswitzerland (en allemand)

Contact médias:
Andreas W. Kaelin, digitalswitzerland, bureau de Berne
Tél. +41 31 311 62 45 │ andreas@digitalswitzerland.com


[1] Indice de la pénurie de main-d’œuvre en Suisse – Université de Zurich: https://www.stellenmarktmonitor.uzh.ch/de/indices/fachkraeftemangel.html

[2] Voir l’étude menée en 2020 par ICT Formation professionnelle Suisse sur les professionnels des TIC: https://www.ict-berufsbildung.ch/index.html?id=82&nid=54.

[3] En raison de la crise du coronavirus, les contingents n’ont exceptionnellement pas pu être épuisés au cours des dernières années.En raison de la crise du coronavirus, les contingents n’ont exceptionnellement pas pu être épuisés au cours des dernières années.

« L’éducation est non pas une préparation à la vie, l’éducation est la vie même. » 

– John Dewey

A l’heure de la transformation digitale de notre société, nos écoles doivent se réinventer. Plus que jamais, des environnements modernes qui stimulent créativité et échanges, qui contournent l’appréhension de l’échec et qui favorisent le meta-apprentissage, sont nécessaires pour équiper nos jeunes citoyen-ne-s avec les connaissances et compétences indispensables au 21ème siècle.

Des questions complexes se posent à ce sujet. Trouver des réponses nécessite de nouvelles approches et un travail interdisciplinaire qui va bien au-délà des ressources internes des écoles d’aujourd’hui. Bien que difficiles, ces défis représentent en même temps une opportunité pour notre société, en rapprochant l’éducation non seulement du progrès technologique, mais en le connectant autant à son essence même: un processus inspirant d’apprentissage pour la vie, pour nous tous.

Encourager des modèles d’éducation ouverts et participatifs

Du fait de la révolution digitale, l’école du futur se doit d’être une structure ouverte, collaborative et participative, dans le respect de la sécurité et de la confidentialité, pour pouvoir intégrer des innovations pédagogiques de manière progressive, autonome et agile.

Pour accélérer la transformation positive de l’école dans un monde digital, de nouvelles stratégies et tactiques sont nécessaires pour soutenir les enseignant-e-s dans leur rôle clé d’acteurs du changement. Plutôt que de leur mettre à disposition des outils informatiques et de leur demander de les maîtriser, il s’agit de leur permettre de co-créer et de faciliter l’accès à une expertise digitale qui puisse compléter, sur des bases pédagogiques solides, les besoins spécifiques dans la salle de classe et s’ajouter au systèmes déjà existants, propres à l’école. 

Créer des écosystèmes pour faciliter l’innovation dans l’éducation

Tels que les CEOs dans des entreprises, les enseignant-e-s du 21ème siècle se doivent être non seulement bien formés, mais aussi inspirés, entourés et conseillés par des équipes d’experts avec des informations pertinentes, correctes et fiables. Pouvoir exceller dans un des plus importants métiers de notre société demandera, à part des formations sur mesure, aussi une reconnaissance publique plus importante de leur travail.

Une transformation positive de l’école au 21ème siècle peut être accélérée au travers de collaborations en écosystèmes comprenant des éducateurs, des experts, des entrepreneurs et des décideurs, sur lesquels les enseignant-e-s peuvent s’appuyer pour innover dans la salle de classe.

La Suisse comme centre d’innovation mondiale en éducation

Avec une communauté croissante d’innovateurs en éducation, en s’appuyant sur ses institutions technologiques et pédagogiques de premier rang, la Suisse occupe une position unique. Cela devrait lui permettre de devenir un centre mondial de l’innovation en matière d’éducation, non seulement dans l’enseignement supérieur, mais aussi avec la petite enfance, ainsi que dans l’enseignement primaire et secondaire.

L’initiative Spotlight Suisse – Transformation Digitale à l ‘École* qui a démarré cette année, adhère précisément à ces objectifs. D’un côté il s’agit de compiler et de soutenir les bonnes pratiques émergeantes proposées par des enseignant-e-s qui s’engagent dans la transformation de l’école dans l’age numérique, de l’autre le but est de partager des idées réalisables avec le publique et la communauté d’éducateurs, locale et internationale.

* Spotlight Suisse – Transformation Digitale à l’Ecole est une initiative de We Are Play Lab Foundation, HundrED, Gebert Rüf Stiftung, Jacobs Foundation, Stiftung Mercator Schweiz, Beisheim Stiftung, digitalswitzerland next generation et Pädagogische Hochschule Zürich. Les premiers 10 projets Spotlight Suisse vont être présentés au public le 30 octobre 2019, à l’occasion de l’évènement exclusif pour les éducateurs Campus Seminar.