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Le télétravail s’établit dans le paysage des PME: beaucoup reste à faire dans le domaine des mesures organisationnelles de protection contre les cyberrisques

Étude 2021 sur la numérisation et la cybersécurité dans les PMEie zur Digitalisierung und Cybersicherheit in KMU 2021

Les petites entreprises suisses font preuve de flexibilité pendant la crise du coronavirus. Pour autant que les activités professionnelles le permettent, des infrastructures modernes rendent le télétravail possible. Depuis le début de la crise, le recours à cette solution a doublé. Le revers de la médaille: alors qu’un quart des entreprises interrogées déclaraient avoir été touchées par des cyberattaques en 2020, ce chiffre s’élevait à plus d’un tiers lors de la deuxième enquête. Des mesures techniques de pointe sont mises en œuvre pour parer aux cyberattaques. Cependant, beaucoup reste à faire dans la réalisation de mesures organisationnelles telles que l’exécution d’audits de sécurité et la formation des collaborateurs.

L’étude a été réalisée pour le compte de la Mobilière, de digitalswitzerland, de l’Alliance Sécurité Digitale Suisse, de la Haute école spécialisée du Nord-ouest de la Suisse (FHNW) – centre de compétences «Digitale Transformation», et de l’Académie suisse des sciences techniques mis en œuvre par gfs-zürich.

Lisez l’étude en allemand.

Le communiqué de presse est disponible en allemand, français et italien.

Lisez la présentation de la conférence de presse en allemand et en français.

Lundi 14 juin 2021, Nicolas Bürer, directeur général de digitalswitzerland, a accueilli un groupe mixte de personnalités du monde scientifique, économique et politique à l’événement de session de digitalswitzerland au Casino de Berne. L’événement s’est avéré très plaisant, avec des discussions animées sur l’état de la numérisation en Suisse. Du fax souvent évoqué dans les médias, au débat actuel sur le certificat de vaccination Covid, tous les sujets qui ont fait les gros titres de la crise du Covid-19 ont été abordés. 

Les contributions de la soirée

Le professeur Edouard Bugnion, professeur d’informatique à l’EPFL de Lausanne, a joué un rôle décisif dans le développement de l’application SwissCovid. Dans sa présentation, il a retracé l’histoire du développement de l’application. En tant que membre de la task force Covid-19 de la Confédération, il a participé, pendant la crise du coronavirus, à des décisions qui ont touché tous les niveaux de notre système fédéral. Non sans sourire, il a expliqué à l’auditoire combien les différences en matière de numérisation peuvent être grandes d’un canton à l’autre. Il considère cette structure décentralisée comme un obstacle à la numérisation rapide de la Suisse. Il préconise donc des directives claires pour la numérisation au niveau fédéral – par analogie à l’ancrage de l’application SwissCovid dans la loi Covid-19 – afin que certaines étapes de numérisation puissent être franchies plus efficacement. Selon lui, la collecte des données sur la vaccination en Suisse pourrait également être plus efficace. La Suisse est le seul pays d’Europe qui ne publie pas quotidiennement ses données sur la vaccination. La collecte de données en temps réel serait très facile à réaliser. Ces choses l’étonnent toujours, même plus d’un an après de pandémie. 

La Dr. méd. Yvonne Gilli a tout de suite donné le ton de son exposé, et ce dès l’introduction de sa présentation sur la numérisation du système de santé. Avec la photo d’un message d’erreur sur le site de l’OFSP, la présidente de la FMH a mis le doigt sur les points sensibles de la relation des acteurs de la santé avec la numérisation. Par exemple, le fax est tout simplement encore une réalité dans la pratique, car certains offices cantonaux et fédéraux n’acceptent les rapports que par fax ou par courrier. Elle est également convaincue que la technologie est fondamentalement bonne, mais qu’il est difficile de la mettre en œuvre dans la vie des gens, ce qui explique l’échec de nombreux projets informatiques, notamment dans le secteur de la santé. Elle a également cité l’exemple du dossier électronique du patient, qui, selon elle, doit être relancé. « Par numérisation, je ne veux pas dire que l’on peut se contenter de faire des processus existants sur ordinateur, mais que des processus entiers doivent être fondamentalement repensés », précise Yvonne Gilli.  

Le célèbre épidémiologiste numérique Marcel Salathé s’est dit d’accord avec les intervenants précédents concernant les compétences numériques disponibles en Suisse. Il a toutefois souligné que la génération des « digital natives » en particulier, ne disposait souvent que de la connaissance d’un utilisateur, mais guère d’une compréhension approfondie de la technologie. En particulier en ce qui concerne la croissance exponentielle des applications numériques, la Suisse doit examiner les opportunités mais aussi les défis. Il veut donc aussi promouvoir avec sa nouvelle association CH++ la manière d’aborder la technologie et une meilleure compréhension de celle-ci. Comme l’association ne représente pas d’intérêts particuliers, elle peut aborder les sujets de manière plus directe et en partie plus libre. Sa déclaration selon laquelle la Suisse est déjà capable de se numériser a été accueillie par une approbation générale ; la question est simplement de savoir si nous le voulons. Pour tous les projets de numérisation, il est essentiel de démontrer les avantages concrets pour les gens afin que ce changement soit également accepté. 

Ruedi Noser, conseiller aux États du canton de Zurich, a souligné lors de la table ronde qu’il y a généralement un simple manque de pression pour changer quelque chose. En particulier dans le milieu de l’administration publique, il y a un manque de concurrence et de volonté de prendre des risques pour changer quelque chose et repenser les processus.  

Sébastien Kulling, Directeur de digitalswitzerland Suisse Romande a remercié chaleureusement tous les intervenants pour leur propos pertinents et pragmatiques. Il a résumé les différentes interventions et a retenu entre autres que la confiance, ce sentiment si humain, était essentielle dans un monde numérique. Il espère que la Suisse puisse s’inspirer de la création des CFF en 1902, création qui a débouché sur une nécessaire et bienvenue interopérabilité entre les différents réseaux régionaux de transports, interopérabilité toujours en vigueur un siècle plus tard. 

Lundi 14 juin 2021, Nicolas Bürer, directeur général de digitalswitzerland, a accueilli un groupe mixte de personnalités du monde scientifique, économique et politique à l’événement de session de digitalswitzerland au Casino de Berne. L’événement s’est avéré très plaisant, avec des discussions animées sur l’état de la numérisation en Suisse. Du fax souvent évoqué dans les médias, au débat actuel sur le certificat de vaccination Covid, tous les sujets qui ont fait les gros titres de la crise du Covid-19 ont été abordés.

Les contributions de la soirée

Le professeur Edouard Bugnion, professeur d’informatique à l’EPFL de Lausanne, a joué un rôle décisif dans le développement de l’application SwissCovid. Dans sa présentation, il a retracé l’histoire du développement de l’application. En tant que membre de la task force Covid-19 de la Confédération, il a participé, pendant la crise du coronavirus, à des décisions qui ont touché tous les niveaux de notre système fédéral. Non sans sourire, il a expliqué à l’auditoire combien les différences en matière de numérisation peuvent être grandes d’un canton à l’autre. Il considère cette structure décentralisée comme un obstacle à la numérisation rapide de la Suisse. Il préconise donc des directives claires pour la numérisation au niveau fédéral – par analogie à l’ancrage de l’application SwissCovid dans la loi Covid-19 – afin que certaines étapes de numérisation puissent être franchies plus efficacement. Selon lui, la collecte des données sur la vaccination en Suisse pourrait également être plus efficace. La Suisse est le seul pays d’Europe qui ne publie pas quotidiennement ses données sur la vaccination. La collecte de données en temps réel serait très facile à réaliser. Ces choses l’étonnent toujours, même plus d’un an après de pandémie.

La Dr. méd. Yvonne Gilli a tout de suite donné le ton de son exposé, et ce dès l’introduction de sa présentation sur la numérisation du système de santé. Avec la photo d’un message d’erreur sur le site de l’OFSP, la présidente de la FMH a mis le doigt sur les points sensibles de la relation des acteurs de la santé avec la numérisation. Par exemple, le fax est tout simplement encore une réalité dans la pratique, car certains offices cantonaux et fédéraux n’acceptent les rapports que par fax ou par courrier. Elle est également convaincue que la technologie est fondamentalement bonne, mais qu’il est difficile de la mettre en œuvre dans la vie des gens, ce qui explique l’échec de nombreux projets informatiques, notamment dans le secteur de la santé. Elle a également cité l’exemple du dossier électronique du patient, qui, selon elle, doit être relancé. « Par numérisation, je ne veux pas dire que l’on peut se contenter de faire des processus existants sur ordinateur, mais que des processus entiers doivent être fondamentalement repensés », précise Yvonne Gilli.

Le célèbre épidémiologiste numérique Marcel Salathé s’est dit d’accord avec les intervenants précédents concernant les compétences numériques disponibles en Suisse. Il a toutefois souligné que la génération des « digital natives » en particulier, ne disposait souvent que de la connaissance d’un utilisateur, mais guère d’une compréhension approfondie de la technologie. En particulier en ce qui concerne la croissance exponentielle des applications numériques, la Suisse doit examiner les opportunités mais aussi les défis. Il veut donc aussi promouvoir avec sa nouvelle association CH++ la manière d’aborder la technologie et une meilleure compréhension de celle-ci. Comme l’association ne représente pas d’intérêts particuliers, elle peut aborder les sujets de manière plus directe et en partie plus libre. Sa déclaration selon laquelle la Suisse est déjà capable de se numériser a été accueillie par une approbation générale ; la question est simplement de savoir si nous le voulons. Pour tous les projets de numérisation, il est essentiel de démontrer les avantages concrets pour les gens afin que ce changement soit également accepté.

Ruedi Noser, conseiller aux États du canton de Zurich, a souligné lors de la table ronde qu’il y a généralement un simple manque de pression pour changer quelque chose. En particulier dans le milieu de l’administration publique, il y a un manque de concurrence et de volonté de prendre des risques pour changer quelque chose et repenser les processus.

Sébastien Kulling, Directeur de digitalswitzerland Suisse Romande a remercié chaleureusement tous les intervenants pour leur propos pertinents et pragmatiques. Il a résumé les différentes interventions et a retenu entre autres que la confiance, ce sentiment si humain, était essentielle dans un monde numérique. Il espère que la Suisse puisse s’inspirer de la création des CFF en 1902, création qui a débouché sur une nécessaire et bienvenue interopérabilité entre les différents réseaux régionaux de transports, interopérabilité toujours en vigueur un siècle plus tard.