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Un pas important vers l’augmentation de la cyber-résilience dans toute la Suisse
Consultation fédérale: sécurité de l’information et des infrastructures et services de télécommunication
Berne/Zurich, 18.03.2022 – Dans une société de plus en plus numérisée, la cybersécurité est devenue un thème central, notamment quant à la protection des infrastructures critiques. Le Conseil fédéral souhaite apporter des améliorations dans ce domaine et lance donc une consultation sur deux projets à la fois. Le délai de réponse pour le premier, à savoir la modification de l’ordonnance sur les services de télécommunication (OST) concernant la protection des infrastructures et services de télécommunication, se termine aujourd’hui. L’association digitalswitzerland salue cette révision et propose quelques ajustements pour une mise en œuvre claire et efficace.
De quoi s’agit-il? Aujourd’hui, le délai de réponse à la consultation fédérale «Modification de l’ordonnance sur les services de télécommunication (OST)» se termine. Cette modification de loi vise à améliorer encore plus la sécurité des infrastructures et services de télécommunication. Le Conseil fédéral propose quatre mesures pour lutter contre la manipulation non autorisée des installations de télécommunication et assurer la sécurité des réseaux de téléphonie mobile 5G. Il s’agit notamment d’obliger les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) : 1. à filtrer les tentatives d’usurpation ; 2. à garantir au mieux la sécurité des appareils qu’ils mettent à la disposition de leurs clients ; 3. à informer leurs clients du blocage des accès à Internet ou des ressources d’adressage ; et 4. à signaler les manipulations non autorisées des installations de télécommunication et à prendre des mesures de défense dans un délai raisonnable.
La cyber-résilience, le mot d’ordre du moment digitalswitzerland salue expressément la révision proposée de l’OST. Un renforcement de la sécurité des réseaux de télécommunication en tant qu’infrastructure critique de tous les côtés est un élément central pour augmenter la cyber-résilience dans toute la Suisse.
Du point de vue de digitalswitzerland, les processus doivent être aussi clairs et efficaces que possible dans l’intérêt de la sécurité. Il s’agit d’éviter les doublons et de trouver une harmonisation entre les directives suisses et les normes internationales. Dès lors, digitalswitzerland propose les adaptations ponctuelles suivantes du projet :
Les annonces de perturbations devraient à l’avenir être adressées au Centre national de cybersécurité (NCSC). En effet, dans le cadre de la nouvelle loi sur la sécurité de l’information (LSI), qui est actuellement en consultation en tant que deuxième projet de loi sur la protection des infrastructures critiques, le NCSC est défini comme le service central de notification pour les cyberincidents touchant les infrastructures critiques.
Le rapport précise quelles mesures sont prévues pour les appareils mis à la disposition des clients. Il s’agit d’une étape importante. Il convient toutefois d’utiliser ici de manière uniforme la notion de « fin de vie ».
En outre, digitalswitzerland salue le fait que le projet s’oriente essentiellement vers des mesures qui sont également mises en œuvre dans l’UE et qui se basent sur des normes et des initiatives de sécurité reconnues au niveau international (p. ex. ENISA, NESAS, 3GGP, EU 5G Toolbox, ISO). Il est maintenant important que la Confédération reste fidèle à ce principe pour les précisions techniques encore à venir au niveau des prescriptions techniques et administratives (PTA).
Pour des renseignements complémentaires : Andreas W. Kaelin, digitalswitzerland | Bureau Berne Tél. +41 31 311 62 45 │ andreas@digitalswitzerland.com
Lors de son événement de session traditionnel, l’intergroupe parlementaire s’est penché sur un thème de grande actualité et de première importance : la cybersécurité. Le conseiller national Franz Grüter, membre de l’équipe de base d’ePower, a souhaité la bienvenue aux représentant-e-s de haut niveau du monde politique, économique et académique. Le public, tous partis confondus, était unanime : la cybersécurité est le mot d’ordre du moment.
Federal Councillor Ueli Maurer
C’est le conseiller fédéral Ueli Maurer qui a ouvert la soirée. Le chef du Département fédéral des finances n’a laissé aucun doute sur l’importance du sujet : la cybermenace est l’un des quatre principaux risques pour la Suisse. Selon lui, la Suisse est en principe sur la bonne voie et a même le potentiel, grâce à ses excellentes hautes écoles et à son économie innovante, de devenir l’un des pays leaders dans le domaine de la cybersécurité. Il s’agit de viser le titre de leader mondial. Mais pour passer du milieu à la tête du classement, il est nécessaire d’améliorer encore la mise en réseau. Il a donc plaidé pour une collaboration renforcée entre tous les acteurs. Les silos doivent être brisés – entre les unités administratives, mais aussi entre les institutions étatiques, économiques et académiques. Ainsi, l’administration fédérale est en train de réévaluer ses structures et envisage également la création d’un office fédéral ou d’un secrétariat d’Etat à la cybersécurité, a expliqué le conseiller fédéral Maurer. La Confédération regroupe déjà ses compétences au sein du Centre national pour la cybersécurité ou de l’Institut national de test pour la cybersécurité et offre ainsi au monde de l’économie un transfert de connaissances. Il s’agit de rassembler toute l’expertise pour renforcer la cyber-résilience de la Suisse et viser un rôle de leader.
Intervention de Florian Schütz, délégué de la Confédération à la cybersécurité
La cybersécurité est un facteur de succès commercial, a souligné Florian Schütz, délégué de la Confédération à la cybersécurité. Dans son travail quotidien, il soutient les entreprises dans leur cyberdéfense de manière à ce qu’elles ne soient pas trop limitées et puissent se développer à long terme. Mais M. Schütz a également plaidé pour une meilleure considération des cyberrisques par les directions d’entreprise. La protection contre les cyberrisques est une tâche permanente. Malheureusement, il constate encore trop souvent que les entreprises réagissent trop tard ou ne sont tout simplement pas assez préparées. Chaque organisation doit faire ses devoirs et veiller à sa protection. Le rôle de la Confédération est subsidiaire. Dans le débat sur la cybersécurité, il s’agit toutefois de ne pas oublier les nombreuses opportunités qu’offre la numérisation.
Table ronde (d.g.a.d.): Dr. Thomas Rothacher (armasuisse), Dr. Alina Matyukhina (Siemens), Raphael Reischuk, modérateur (digitalswitzerland), Thomas Holderegger (UBS) et Florian Schütz (délégué de la Confédération à la cybersécurité).
Dr. Raphael Reischuk, Vizepräsident des Cybersecurity Komitees von digitalswitzerland, begrüsste als Moderator der Raphael Reischuk, vice-président du comité cybersécurité de digitalswitzerland, a accueilli pour une table ronde les invités Thomas Holderegger, Global Head of Security IT chez UBS et Dr. Alina Matyukhina, Cybersecurity Manager chez Siemens. Ces expert-e-s ont expliqué au public comment ils assurent chaque jour la protection des deux entreprises mondiales contre les cyberrisques. Ils étaient également d’accord sur le fait que des spécialistes bien formés sont une pièce importante du puzzle pour une protection solide. Les entreprises et les autorités sont à la recherche des meilleures personnes dans le monde entier. Dr. Thomas Rothacher, directeur adjoint de l’armement et responsable du domaine de compétences sciences et technologies d’armasuisse, a fait remarquer que dans les domaines très sensibles, un système en réseau peut être plus vulnérable aux attaques. Il a ainsi complété les réflexions des orateurs précédents, qui ont plaidé pour une mise en réseau renforcée, et a montré la complexité du débat sur la sécurité. Florian Schütz a complété la table ronde en évoquant les débats politiques actuels, comme la consultation en cours sur l’obligation d’annoncer les cyber-incidents pour les exploitants d’infrastructures critiques.
Cordiales salutations, Andreas Hugi, Secrétariat ePower
À l’occasion de la session de printemps du Parlement fédéral, qui se tiendra du 28 février au 18 mars 2022, une cinquantaine d’objets relatifs à la politique numérique seront à l’ordre du jour. Grâce à son service de suivi, digitalswitzerland couvre un large éventail de sujets susceptibles d’intéresser ses membres et ayant un lien direct ou indirect avec la numérisation.
Dès le début de la session, le Conseil des États se penchera sur la modification de la « Loi sur l’armée et l’organisation de l’armée ». Le renforcement de la cyberdéfense qu’elle prévoit, n’a pas été contesté au Conseil national. La motion « Protéger nos PME et nos administrations publiques contre les cyberattaques » de Johanna Gapany (PLR) figure également au programme. Elle demande que la protection de la Confédération contre les cyberattaques soit étendue aux administration communales et cantonales, ainsi qu’aux PME. L’avis de la commission chargée de procéder à son examen préalable n’était pas encore disponible au moment de la rédaction de l’aperçu de la session.
C’est le Conseil des États qui, en tant que premier conseil, se penchera sur l’initiative cantonale « Introduisons une taxe sur les géants GAFAM/BATX! ». La commission chargée de procéder à son examen préalable recommande de la rejeter. L’initiative déposée par le canton du Jura s’inscrit dans une série d’interventions exigeant une imposition plus élevée des géants de la technologie (cf. thème/dossier « Imposition de l’économie numérique » sur politoscope.ch). Le débat doit être envisagé dans le contexte de la prochaine réforme fiscale internationale des pays de l’OCDE. Il est probable que le Parlement n’anticipe pas ce futur débat et rejette l’initiative.
Le thème de la 5G est une nouvelle fois au programme du Conseil national. En tant que deuxième conseil, il traitera les trois initiatives des cantons de Genève 20.309, Neuchâtel 20.314 et Jura 21.305, qui toutes demandent un moratoire sur la 5G. Le Conseil national devrait suivre la commission chargée de procéder à leur examen préalable (CTT) et le Conseil des États, et les refuser – les initiatives seraient ainsi liquidées. La motion « Installation de téléphonie mobile avec la technologie de la 5G. Conséquences des ondes millimétriques sur la nature et les personnes» d’Ursula Schneider Schüttel (PS), datant de 2020, figure, elle aussi, au programme. Elle devrait également avoir des difficultés à s’imposer au Conseil national, du fait que ses exigences ont été mises en œuvre entre-temps.
Enfin, le Conseil national sera le premier à se pencher sur la modification de la « Loi fédérale contre la concurrence déloyale (LCD) ». Cette « Lex booking » vise à interdire les clauses de parité tarifaire introduites dans les contrats par les plateformes de réservation en ligne au détriment des établissements d’hébergement. Cette demande n’a pas été contestée par la commission chargée de procéder à son examen préalable et a même été renforcée.
Vous trouverez un aperçu complet de la session sur la plateforme politoscope.ch. Elle est mise à la disposition exclusive de nos membres.
Berne, le 26. janvier 2022 –De nombreuses entreprises suisses sont de nouveau désespérément à la recherche de main-d’œuvre qualifiée. Une modification ciblée de la loi fédérale sur les étrangers et l’intégration doit contribuer à ce que les étrangers diplômés de hautes écoles suisses puissent, à l’avenir, être engagés plus facilement dans les domaines qui connaissent une pénurie avérée de main-d’œuvre qualifiée. Cette décision a été rendue possible par une motion du Conseiller national PLR et vice-président de digitalswitzerland Marcel Dobler.
Des enquêtes récentes montrent que la pénurie de main-d’œuvre qualifiée s’accentue à nouveau en Suisse. Des disciplines bien connues telles que l’ingénierie, la médecine humaine, la pharmacie, la technique ou encore l’informatique sont particulièrement touchées [1]. La pénurie aiguë et croissante de main-d’œuvre qualifiée est une réalité avérée depuis des années dans le champ professionnel des TIC [2]. En plus des efforts importants déployés en matière de formation initiale et continue, une modification ciblée de la loi fédérale sur les étrangers et l’intégration (LEI) doit désormais contribuer à atténuer le problème.
À l’avenir, les diplômés de hautes écoles provenant de pays tiers et formés en Suisse dans les domaines qui souffrent d’une pénurie de spécialistes doivent pouvoir rester sur le territoire sans formalités excessives. Ces derniers ne seront plus soumis aux contingents: une mesure importante pour les cantons économiquement forts, dont les contingents sont en général rapidement épuisés [3]. Si cette demande émane de l’économie numérique suisse depuis des années, le Conseiller national PLR Marcel Dobler avait déjà réclamé des ajustements réglementaires par le biais d’une motion en 2017. Pour Marcel Dobler, une chose est sûre: «Si nous formons en Suisse des spécialistes à grands frais, ils doivent ensuite pouvoir travailler ici. Grâce à leurs études, ils sont bien intégrés et sont immédiatement disponibles comme professionnels recherchés par les entreprises.» Cette motion doit désormais être mise en œuvre par une modification de l’art. 30 de la LEI, soumise en consultation jusqu’au 10 février.
Stefan Metzer, Managing Director de digitalswitzerland, salue cette proposition et demande sa mise en œuvre rapide à l’échelon de l’ordonnance et dans la pratique. Lui-même a déjà dû renoncer à certaines embauches: «Il y a quelques années, nous voulions engager un diplômé hautement qualifié de l’université de Saint-Gall. Le processus n’a malheureusement pas pu aboutir pour des raisons administratives. Il travaille désormais en Allemagne et les chances qu’il retrouve un jour le chemin de la Suisse sont faibles.» Cette situation serait particulièrement préoccupante dans les professions innovantes qui souffrent d’un manque de main-d’œuvre qualifiée. La Suisse investit dans la formation sans que le marché du travail suisse puisse en tirer le meilleur parti. En outre, nombre de jeunes talents mènent déjà des projets innovants pendant leurs études dans des start-up. C’est exactement le type d’innovation dont la Suisse a besoin.
[3] En raison de la crise du coronavirus, les contingents n’ont exceptionnellement pas pu être épuisés au cours des dernières années.En raison de la crise du coronavirus, les contingents n’ont exceptionnellement pas pu être épuisés au cours des dernières années.
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La session d’hiver 2021 a été une fois encore dominée par les questions liées à la pandémie de Covid-19 : plusieurs mesures expiraient à la fin de l’année et ont dû être prolongées. En outre, il a été décidé que la Confédération reprendrait en charge les frais des tests antigéniques rapides. La politique sanitaire s’est également invitée dans le débat sur le budget 2022 de la Confédération : on prévoit au total un déficit supérieur à deux milliards de francs. Lors de cette session, Irene Kälin (Verts/AG) a été élue présidente du Conseil national et Thomas Hefti (PLR) président du Conseil des États.
En tout, le Parlement a adopté 21 projets lors du vote final. Le plus gros morceau a été la réforme de l’AVS, qui comprend entre autres un relèvement de l’âge de la retraite des femmes à 65 ans et une augmentation de la TVA de 0,4%. L’Union syndicale suisse (USS) et le PS ont annoncé leur intention de lancer un référendum. Tout aussi controversée, la réforme en cours de la LPPvisant à abaisser à 6% le taux de conversion. Le Conseil national, en tant que premier conseil, s’est penché sur le projet et a décidé de s’éloigner du « compromis des partenaires sociaux » entre employeurs et syndicalistes. Une majorité bourgeoise s’est imposée et a réduit les compensations prévues. Le projet risque de se heurter à l’opposition du Conseil des États.
Les Chambres ont également adopté la modification de la loi fédérale sur l’encouragement de l’innovation, qui accroît la marge de manœuvre d’Innosuisse en matière de soutien aux start-ups et aux entreprises innovantes.
Objets au Conseil national
La sécurité s’est retrouvée au centre des débats du Conseil national : en tant que premier conseil, il a traité le message relatif à la modification de la « loi sur l’armée et l’organisation de l’armée ». Le renforcement de la cyberdéfense prévu par la loi – via la création d’un commandement Cyber, l’augmentation des effectifs de milice et le renforcement de l’instruction – n’a pas été contesté. L’objet passe désormais à la Chambre basse.
Le National a également accepté le postulat « Cyberrisques dans l’espace » de Judith Bellaiche (vert’libéraux) et a traité toute une série d’interpellations et de questions sur le thème de la sécurité (voir le thème/dossier « Cybersécurité & protection des informations » sur www.politoscope.ch).
Comme il fallait s’y attendre, le Conseil national a retenu le projet de sa Commission des institutions politiques concernant l’initiative parlementaire « Entreprises fédérales et entreprises liées à la Confédération. Pour des rétributions appropriées et pour la fin des salaires excessifs ». Celle-ci veut limiter à 1 million de francs par an les salaires des cadres de Swisscom, de la Poste et des autres entreprises proches de l’État. Le projet est désormais renvoyé au Conseil des États, qui s’y était déjà clairement opposé durant la session d’automne.
Bien que d’actualité, la motion « Création d’un certificat de vaccination électronique » de Marcel Dobler (PLR) n’a pu être traitée en raison de l’opposition de Jean-Luc Addor (UDC), qui avait déjà combattu les objets relatifs à l’e-ID, approuvés par les différents groupes parlementaires.
Objets au Conseil des États
Le Conseil des États s’est penché sur le thème de la 5G : comme prévu, il n’a pas donné suite aux trois initiatives cantonales émanant des cantons de Genève 20.309, Neuchâtel 20.314 et Jura 21.305, qui demandaient un moratoire sur l’installation des réseaux mobiles 5G millimétrique. Elles passent désormais au Conseil national. En revanche, il s’est prononcé à l’unanimité en faveur du postulat de sa Commission des transports et des télécommunications « Future utilisation des fréquences de la gamme des ondes millimétriques pour la téléphonie mobile. Impliquer les cantons », qui reprend la principale revendication des cantons et des communes, désireux de participer pleinement au débat sur la 5G. Le postulat a été transmis au Conseil fédéral qui est chargé de sa mise en œuvre.
Les six motions de même teneur « Numérisation et développement des appels d’urgence suisses » ont également été adoptées sans opposition. Le Conseil fédéral est ainsi chargé de créer les bases légales qui permettront la poursuite du développement et de la numérisation des appels d’urgence en Suisse.
Parmi les nouveaux objets, il y a lieu de mentionner la modification de la « loi fédérale contre la concurrence déloyale (LCD) ». Cette motion, appelée aussi « lex Booking », entend interdire les clauses de parité tarifaire dans les contrats entre les plateformes de réservation en ligne et les établissements d’hébergement.
Toutes les interventions et informations les plus récentes sur cette session sont à votre disposition sur la plateforme politoscope.ch. Elle est mise à la disposition exclusive de nos membres.
La loi fédérale « Protection des mineurs dans les secteurs du film et du jeu vidéo » est au programme des deux Conseils. Le projet veut obliger les acteurs des secteurs du film et du jeu vidéo à mettre en place des systèmes de vérification d’âge et de contrôle parental, ainsi qu’un service de signalement. Ignorant les recommandations de la branche des TIC, le Conseil national a manqué l’occasion d’adapter la loi suisse à la directive européenne sur les services de médias audiovisuels (SMA) et de renoncer ainsi à un swiss finish inutile. La Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil des États (CSEC-E) semble s’être ravisée. Lors de sa séance du 16 novembre dernier, elle a chargé l’administration de lui proposer des modifications de fond afin d’élaguer la loi. Les délibérations au Parlement devraient ainsi être reportées à la session de printemps 2022.
La modification par le Conseil fédéral de la loi sur « l’encouragement de l’innovation» est également à l’ordre du jour des deux Conseils. Outre l’augmentation de la marge de manœuvre d’Innosuisse, elle veut également promouvoir les projets innovants et les start-up.
Objets au Conseil des États
Le 2 décembre, le Conseil des États se penchera sur la question de la 5G. Il s’agit notamment des trois initiatives déposées par les cantons de Genève (20.309), Neuchâtel (20.314) et Jura (21.305), qui exigent un moratoire sur l’installation des réseaux mobiles 5G millimétrique. La Commission des transports et des télécommunications (CTT), compétente en la matière, recommande au Conseil des États de ne donner suite à aucune de ces trois initiatives. La CTT est toutefois d’avis que les cantons et les communes doivent être impliqués dans le débat sur la 5G et a donc déposé le postulat « Future utilisation des fréquences de la gamme des ondes millimétriques pour la téléphonie mobile. Impliquer les cantons». Le Conseil des États le traitera avec les trois initiatives.
Le même jour, les six motions d’égale teneur portant sur la « numérisation et le développement des appels d’urgence suisses », seront à l’ordre du jour du Conseil des États. Ces motions ont été approuvées par le Conseil fédéral et le Conseil national et ne devraient pas être contestées par le Conseil des États.
Et enfin, la motion « Protéger nos PME et nos administrations publiques contre les cyber-attaques » de Johanna Gapany (PLR) est également au programme et porte sur le sujet très actuel de la cybersécurité. Elle invite Conseil fédéral à étendre aux cantons, aux communes et aux PME, la protection de la Confédération contre les cyber-attaques.
Objets au Conseil national
Le Conseil national sera le premier à se pencher sur le message relatif à la modification de la « Loi sur l’armée et l’organisation de l’armée ». L’un des principaux piliers du projet est le renforcement de la cyberdéfense : le Conseil fédéral prévoit de créer un commandement Cyber, ainsi que d’accroître les effectifs de milice dans ce domaine (cyberbataillon et état-major spécialisé cyber). En outre, la qualité de la formation des cyberspécialistes de milice au sein de l’armée doit être améliorée au moyen de stages auprès de partenaires externes. La proposition relative à la cybersécurité n’a pas été contestée par la Commission de sécurité du Conseil national chargée de l’examen préalable.
digitalswitzerland assure un suivi complet de la politique numérique au niveau fédéral et cantonal. Nous publions régulièrement un aperçu et un compte-rendu des sessions des parlements nationaux. Les publications sont disponibles dans les langues nationales l’allemand et le français.
Conseil
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Conformément au principe directeur visant à faire de la Suisse une nation numérique de premier plan, digitalswitzerland s’engage dans l’arène politique en faveur d’une numérisation réussie de la Suisse. Nous communiquons activement nos idées et nos positions aux décideur·euses politiques et au public.
5 mai 2025 – Réponse à la consultation sur la révision partielle de l’OSCPT, OME-SCPT Voir la prise de position
2 avril 2025 – Soutien de la motion 24.4045 « Numérique. Création d’un article constitutionnel » et de l’initiative 24.312 Initiative déposée par un canton 24.312 « Unir les forces à l’échelle du pays pour aborder la transformation numérique » Voir la prise de position en allemand
10 mars 2025 – Prise de position sur l’objet du Conseil fédéral 23.039 « Loi fédérale sur le système national de consultation des adresses des personnes physiques » (loi sur le service national des adresses, LSAdr) Voir la prise de position
28 février 2025 – Oui à la motion 24.4597 “Mettre en place un accès standardisé aux données de prévoyance personnelles” Voir la prise de position
18 octobre 2024 – Réponse à la consultation sur l’initiative parlementaire (18.455) : « Accorder la qualité de personne exerçant une activité lucrative indépendante en tenant compte de la volonté des parties« Voir la prise de position
23 septembre 2024 – Oui aux motions Kuprecht (23.4041) & Rechsteiner (23.4435) Voir la prise de position
20 septembre 2024 – Oui à la motion « Halte aux doublons onéreux! Permettre rapidement l’utilisation multiple des données médicales » (Nr. 23.3601) Voir la prise de position
13 septembre 2024 – Prise de connaissance de la motion « Réalisation de contrôles de cybersécurité urgents et nécessaires » (24.3810) Voir la prise de position
13 septembre 2024 – Réponse à la consultation concernant l’Ordonnance sur la cybersécurité (OCys) Voir la prise de position
6 septembre 2024 – Oui à l’objet du Conseil fédéral « Loi fédérale sur la preuve de l’identité électronique et sur d’autres preuves électroniques » (23.073) Voir la prise de position
16 juillet 2024 – Prise de position relative à l’ordonnance concernant le financement initial visant à encourager des projets de numérisation présentant un grand intérêt public (art. 17 LMETA) Voir la prise de position
25 juin 2024 – Oui à l’objet du Conseil fédéral « Loi fédérale sur l’identité électronique et d’autres moyens de preuves électroniques » (23.073) Voir la prise de position
30 mai 2024 – Prise de position sur la motion 24.3209 « Construire une infrastructure numérique souveraine en Suisse à l’ère de l’intelligence artificielle » (Conseil fédéral) Voir la prise de position
12 avril 2024 – Prise de position sur le loi fédérale sur l’imposition du télétravail dans le contexte international (Conseil fédéral) Voir la prise de position
22 mai 2024 – Prise de position concernant la consultationsur l’ordonnance sur le recours à des moyens électroniques de transmission du son et de l’image dans les procédures civiles (OMETr) Voir la prise de position
12 avril 2024 – Prise de position sur le loi fédérale sur l’imposition du télétravail dans le contexte international (Conseil national) Voir la prise de position
28 mars 2024 – Prise de position concernant la consulation sur le loi fédérale sur les systèmes d’information dans les assurances sociales BISS Voir la prise de position (en Allemand)
8 mars 2024 – Prise de position concernant la consultation sur la modification de la loi sur l’armée et l’administration militaire Voir la prise de position
15 février 2024 – Prise de position sur l’ordonnance sur les services de télécommunication (OST) Voir la prise de position
8 février 2024 – Prise de position concernant la consultation sur la révision partielle de l’ordonnance régissan la taxe sur la valeur ajoutéö (OTVA) Voir la prise de position
19 octobre 2023 – Prise de position concernant la consultation sur la révision complète de la LDEP Voir la prise de position
6 octobre 2023 – Prise de position sur la consultation relative à l’ordonnance sur la protection des mineurs dans le domaine du cinéma et des jeux vidéo (OJV) Voir la prise de position
15 septembre 2023 – Prise de position sur la motion 23.3002 « Pour une meilleure sécurité des données numériques essentielles de la Suisse » Voir la prise de position
7 septembre 2023 – Prise de position sur le loi sur la sécurité de l’information. Modification (Inscription d’une obligation de signaler les cyberattaques contre les infrastructures critiques)(22.073) Vers la prise de position
2 juin 2023 – Prise de position sur le loi fédérale sur les étrangers et l’intégration. Admission facilitée pour les étrangers titulaires d’un diplôme d’une haute école suisse [22.067] Vers la prise de position
25 mai 2023 – Prise de position sur la loi sur la sécurité de l’information. Modification: Inscription d’une obligation de signaler les cyberattaques contre les infrastructures critiques [22.073] Vers la prise de position
14 avril 2023 – Prise de position sur l’initiative parlementaire « Permettre l’autonomie, tenir compte de la volonté des partis » (18.455) Voir la prise de position
18 mars 2023 – Prise de position sur la décision du Conseil national concernant la modification de la loi sur la sécurité de l’information [22.073] Vers la prise de position
29 septembre 2022 – Consultation sur la loi fédérale sur la preuve d’identité électronique et les autres preuves électroniques (loi E-ID, BGEID) Vers la consultation
9 septembre 2022 – Consultation sur la révision de l’ordonnance sur la reconnaissance des certificats de maturité et de la convention administrative sur la reconnaissance des certificats de maturité Vers la consultation
29 juin 2022 – Lettre aux membres de la Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil national (CSEC-N) et aux membres de la Commission des institutions politiques du Conseil national (CIP-N) concernant le soutien de l’article 16a de la loi fédérale sur l’utilisation de moyens électroniques dans l’exécution de tâches publiques (LEMT) Vers la lettre
2 juin 2022 – Lettre au Conseil national concernant la motion « Participation de la Confédération à la création et au fonctionnement de l’institut national de test pour la cybersécurité » [Grüter 20.4495] Vers la lettre
1 avril 2022 – Lettre aux membres de la Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil des Etats (CSEC-E) concernant la loi fédérale sur l’utilisation des moyens électroniques pour l’exécution des tâches des autorités (LMETA) Vers le courrier
18 mars 2022 – Modification de l’ordonnance sur les services de télécommunication (sécurité de l’information et des infrastructures et services de télécommunication) Vers la prise de position (en allemand uniquement)
15 mars 2022 – Courrier sur la motion « Lancer des projets numériques phares d’intérêt public pour faire avancer la Suisse » [21.4377, Würth] Vers le courrier
13 janvier 2022 – Modification de la loi fédérale sur les étrangers et l’intégration. Faciliter l’admission pour les personnes étrangères titulaires d’un diplôme d’une haute école suisse (Mo Dobler 17.3067) Vers la prise de position (en allemand uniquement)
13 octobre 2021 – Prise de position dans le cadre de la consultation publique sur le « Document de travail concernant le projet d’identité électronique (e-ID) » Vers le communiqué et la prise de position
17 août 2021 – Prise de position dans le cadre de la procédure de consultation sur la modification de l’ordonnance sur les droits politiques et de l’ordonnance de la Suisse sur le vote électronique Vers le communiqué et la déclaration
15 mars 2021 – Courrier sur la motion « Mainlevée provisoire. Prendre en compte l’évolution des pratiques commerciales (numérisation) » [19.3448, Dobler] Vers le courrier
Berne/Zurich, le 13.10.2021 – L’E-ID est un élément essentiel de la numérisation de la Suisse. La fondation digitalswitzerland se félicite de ce que le Conseil fédéral ait remis rapidement le sujet à l’ordre du jour en lançant une discussion sur l’utilité et les exigences de l’identité électronique suisse via une consultation publique. Cette consultation s’achèvera par un débat public sous forme de conférence, le 14 octobre 2021.
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